Tremblement de terre et éruptions, une nuit au sommet d'un volcan. Jours 271 et 272. Après le Cuxiquel (2610 m) et le Tajumulco (4220 m), nous attaquons l'ascension d'un 3ème volcan, le Santa Maria (3772 m). Celui-là a la particularité de se trouver à proximité d'un volcan très actif, le Santiaguito. C'est donc dans le but d'observer les fréquentes éruptions de ce dernier (environ toutes les 40 minutes) que nous entreprenons cette ascension. Pour l'occasion, je contacte Guille, un jeune guide local fort sympathique rencontré par hasard deux semaines plus tôt à San Pedro. Les cours d'espagnol ayant lieu du lundi au vendredi, nous profitons du premier week-end du mois de mars pour vivre cette nouvelle aventure dans l'aventure. Samedi, le réveil sonne à 5h du mat, café, petit pains et c'est parti pour 3 heures de "chicken bus" afin d'atteindre la ville de Quetzaltenango (appelé aussi Xela). 20 minutes supplémentaires dans un autre "chicken bus" sont nécessaires pour se rendre au pied du Santa Maria. Je boite à cause du petit match de foot joué la veille contre les profs d'espagnol. A ce moment précis, chargés, comme jamais (nous avons loué des sacs à dos pour transporter tente, sacs de couchage, nourriture, eau... le mien me semble énorme) je regarde cet immense cône droit devant moi en me disant que, cette fois, ça va peut-être pas le faire. M'aidant d'un bâton, je marche mal mais j'avance quand même. Cela fait sourire Fleur, je réplique qu'elle peut à présent s'imaginer la démarche que j'aurai dans 60 ans. Bref petit à petit, les mètres s'accumulent et finalement nous atteignons le sommet vers 17h20. La vue est un peu gâchée par les nuages. Le campement est vite installé, le souper vite avalé et hop, ins Bett. Il fait super froid et le vent caresse la tente pendant 2 bonnes heures. Un tremblement de terre (ils sont fréquents ici) nous réveille vers 3h. Le ciel est à présent complètement dégagé, j'aperçois de la lave provenant du Santiaguito. Vers 5h30, le spectacle devient irréel. Au loin, c'est au tour du Volcan de Fuego, de nous offrir une belle éruption. Cette lave rouge dans la pénombre du petit matin, c'est indescriptible. Autre phénomène surprenant, l'ombre du Santa Maria (voir photo) au lever du soleil. De toute ma vie, je n'ai jamais rien vu de pareil. La redescente est plus facile, le retour en bus de Xela à San Pedro est long et un peu pénible. Nous arrivons fatigués mais heureux d'avoir vécu cette très belle expérience. Et comme le Guatemala compte 35 Volcans, on va peut-être en escalader encore un ou deux, ou pas. Bien à vous, Sam
posted @ km 11'215
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Elisabeth (Thursday, 06 March 2014 09:50)
Hallo zäme
ich musste die Bilder gleich zweimal anschauen, so atemberaubend wie die sind. Am Bildschirm lassen sich solche Eindrücke nur erahnen. Ich hoffe, dass ihr alles richtig geniessen könnt und wünsche euch weiterhin alles Gute! Und - mit der Fliegerei halte ich es mit Flurina!
Liebe Grüsse Elisabeth